Le Catholicisme en France

La France est aujourd’hui une république laïque. Une part importante de ses habitants se revendiquent comme laïc, tandis que les croyants ne sont plus exclusivement des catholiques, ou des protestants, mais ils sont aussi musulmans, juifs ou encore bouddhistes. Malgré le déclin important de la place du catholicisme dans la société et dans le débat public, les traces de son prestige d’antan sont encore bien visibles dans notre quotidien : les saints, les jours fériés, les monuments, les cloches qui sonnent, etc. Cependant, l’origine du catholicisme en France et les différentes facettes de son importance sociale et politique ne sont pas forcément connues.

Alors, je vous propose d’en explorer les contours, à travers une série de cinq épisodes qui retracent différents aspects de la religion catholique en France. Néanmoins, comme vous vous en doutez, il est impossible de retranscrire toute l’influence et le déclin d’une religion sur les presque 2 000 ans de son histoire en France. Nous allons donc surtout nous focaliser sur certains aspects à certaines périodes. Sinon, ce sujet risquerait de devenir l’unique thème de ce blog.

Les origines du catholicisme en France sont multiples et locales. Il débuta par des martyrs et de la persécution comme à Lyon en 177 ou à Toulouse en 250. Puis, la place des chrétiens dans la société s’améliora progressivement comme à Paris lors de la vie de Sainte-Geneviève. Avant que baptême de Clovis à Reims, à la fin du Vie siècle, ne leurs donne une place structurante dans la société « nationale ».

Le Royaume de France connut une faste période de développement architectural pour ses bâtiments religieux. C’était la période des grands bâtisseurs du catholicisme lors des XIIe et XIIIe siècle. Ils construisirent à travers le royaume les plus grandes et les plus belles cathédrales qui sont encore aujourd’hui les emblèmes de nos villes comme Amiens, Paris, Reims ou encore Rouen. 

Le Catholicisme était une religion omniprésente au sein de la société française médiévale. Peu importe le niveau de hiérarchie de la société, tout le monde y était confronté. Les Rois de France devaient être légitimé par elle. La noblesse prenait les armes en son nom. Les paysans payaient leurs dîmes pour subvenir aux besoin de l’Eglise. Sans oublier qu’au plus haut niveau, le Royaume de France plaça des français sur le Saint-Siège.

Au cours du XVIe siècle, le protestantisme se développa dans le Royaume de France.  Il provoqua de nombreuses tensions avec les catholiques qui furent contenues par la politique répressive de François 1er et d’Henri II, lors de la première moitié du siècle. Cependant, lorsque le pouvoir royal s’affaiblit à la mort de Henri, huit guerres de religion éclatèrent entre les deux camps. La France plongea alors dans un long bain de sang fratricides.

La séparation de l’Eglise et de l’Etat fut un long processus historique. Elle commença par la mise au pas du Saint-Siège, sous Philippe le Bel en 1295, et Louis XIV en 1682. Puis, la Révolution Française établit une première séparation qui fut effective entre 1791 et 1794. Il faudra attendre 1905 pour que le Parlement de la Troisième République rende effective et définitive la séparation. Enfin pas totalement définitive. 

L’histoire du Catholicisme en France est longue et mouvementée. Elle commença par du sang et des larmes avec les premières communautés martyrisées. Puis, il y eut le pouvoir et l’omniprésence au Moyen-Âge. Avant d’entrer dans un marasme profond et une perpétuelle perte d’importance. Afin de mieux comprendre toutes ces évolutions, je vous propose d’en reconstituer les grandes lignes à travers une infographie.

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Découvrez les tumultes des relations entre le Royaume de France et ses duchés. Depuis leurs créations, elles sont faites de guerres, de mariages, de rivalité et de rébellions. Cependant à la fin, c’est toujours le Roi qui gagne, mais jamais avec simplicité !

La France et l’Allemagne (au sens géographique) devinrent progressivement des ennemis à partir du XVIe. Cependant, c’est sous Napoléon 1er que commença une animosité héréditaire amenant à chaque nouvelle génération un conflit ravageur et humiliant pour le vaincu. 1806, 1870, 1914, 1939 résonnent dans les deux pays comme un lourd tribut du sang.

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